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À propos de YAANI

Pourquoi ce blog ?

Yaani est une expression arabe qu’on peut traduire par « c’est-à-dire » (littéralement : signifier). Elle est couramment utilisée dans les conversations palestiniennes et est devenue, par appropriation culturelle due au contexte colonial, un mot courant de l’argot israélien. Elle souligne une recherche de compréhension du sens de ce que l’on tente d’expliquer à un interlocuteur. Il s’agit de l’objectif principal de ce blog : à partir du point de vue de jeunes chercheur·es de terrain, porter des regards critiques sur les contextes israélo-palestiniens, les rapports coloniaux qui les structurent et les oppressions systémiques des Palestinien·nes. Il s’agit d'informer et de sensibiliser le public francophone aux enjeux qui traversent ces espaces et aux expériences de celles et ceux qui vivent entre la Méditerranée et le Jourdain, ainsi que leurs résonances dans le monde. Ce blog vise à fournir des clés de lecture pour mieux comprendre ces sociétés et pour mettre en perspective les représentations traditionnelles qu’on en fait.

Lisez notre article commun publié à l'occasion du lancement du blog

(disponible également en anglais et en arabe)

Qui sommes-nous ?

Fondé en 2023, ce blog indépendant rassemble bénévolement différentes voix de la jeune recherche, dans des disciplines très variées, allant de la sociologie à l’histoire, en passant par le droit international, la géographie, la science politique et l’anthropologie. Le but est de fournir des analyses et des récits fondés sur des travaux scientifiques, des observations empiriques et des données objectives.

 

Les articles publiés sur ce blog sont proposés par les membres du comité de rédaction et par de nombreux·ses auteurs et autrices. Des articles en arabe, en hébreu et en anglais seront également traduits et publiés sur ce site.

Les membres du comité de rédaction 

Caterina Bandini est docteure en sociologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), membre du projet ANR CHOICE - Challenging the Hegemonic Order, the Israeli Case Examined (CENS/CNRS) et chercheuse associée au Centre de Recherche Français à Jérusalem (CRFJ). Ses travaux portent sur l’engagement militant et les mouvements sociaux, sur le militantisme religieux et sur les rapports coloniaux en Israël-Palestine.

Nitzan Perelman est doctorante en sociologie politique à l’Université Paris-Cité et ingénieure d’études au sein de l’ANR CHOICE (CENS/CNRS). Ses travaux portent sur le nationalisme, sur la démocratie et sur la société israélienne. Elle est à l'initiative de ce blog. 

 

Insaf Rezagui est doctorante en droit international public à l’Université Paris Cité, chercheuse associée à l’Institut français du Proche-Orient (antenne des territoires palestiniens) et chercheuse associée au Centre Thucydide de l’Université Paris-Panthéon-Assas. Ses travaux portent sur le recours aux organisations internationales par l’Autorité palestinienne comme stratégie de reconnaissance d’un État de Palestine. Elle s’intéresse tout particulièrement au recours aux Nations Unies, à l’Union européenne, à la Cour internationale de Justice et à la Cour pénale internationale.

 

Yoav Shemer-Kunz  est docteur en science politique, chercheur associé au laboratoire SAGE (sociétés, Acteurs, Gouvernements en Europe)/UMR 7363 à l’Université de Strasbourg. Ses travaux portent sur la politique européenne vis-à-vis Israël-Palestine. Il a publié sur le processus d’annexion de facto de la Cisjordanie par l'État d'Israël et la perspective de la solution à deux États, ainsi que sur le rôle diplomatique de groupes politiques du parlement européen vis-à-vis d'Israël-Palestine

 

Clémence Vendryes est doctorante en géographie et en anthropologie politique à l’Institut d’Études et de Recherche sur le monde arabe et musulman (IREMAM) à l’Université d’Aix-Marseille. Ses travaux portent sur les cimetières palestiniens chrétiens et musulmans sous occupation israélienne à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. De 2019 à 2022, elle a été doctorante de l’Institut Français du Proche-Orient à Jérusalem.

 

Thomas Vescovi est enseignant d’histoire-géographie dans le secondaire et chercheur indépendant, diplômé de l’université Paris 8. Il est l’auteur de La mémoire de la nakba en Israël (L’Harmattan, 2015) et de L’échec d’une utopie, une histoire des gauches en Israël (La Découverte, 2021). Il contribue à différents médias, dont Le Monde diplomatique, Orient XXI et Middle East Eye. Il s’intéresse particulièrement aux dynamiques socio-politiques au sein de la société israélienne, et dans ses relations au peuple palestinien.

 

Collaborateurs et collaboratrices régulières

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Martin Barzilai est photojournaliste, diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie à Paris. Il s’intéresse aux problématiques politiques et sociales en Amérique du Sud, en Europe et en Israël-Palestine. En 2017, il publie l’ouvrage Refuzniks, dire non à l’armée en Israël aux Éditions Libertalia, résultat d’un travail de longue haleine. Son site : http://www.martin-barzilai.com/

 

Nathalie Janne d’Othée est chargée de recherche et de plaidoyer sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord au Centre National de Coopération au développement (CNCD-11.11.11), en Belgique. Elle a une formation en histoire contemporaine, en sciences politiques/relations internationales et en droits humains.

Gregory Mauzé, diplômé en science politique de l'Université Libre de Bruxelles, est journaliste indépendant. Il est actuellement chargé de plaidoyer politique à l'Association belgo-palestinienne, dont il coordonne le trimestriel Palestine.

Portraits réalisés par Stéphanie Vendryes

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